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Les gardiens des âmes : La Collection Complète - Ebook

Les gardiens des âmes : La Collection Complète - Ebook

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Découvrez le monde de la série Les gardiens des âmes, une histoire paranormale et mystérieuse qui a captivé les lecteurs à travers le monde. Le coffret contient les huit livres de la série.

 GAGNANTE DU PRIX DES LECTEURS : PRIX PRÉFÉRÉS DES LECTEURS

*Les ebooks sont livrés sous forme numérique via BookFunnel. L'application BookFunnel est disponible pour les appareils Android, Apple et Amazon Kindle.

DESCRIPTION DES LIVRES :

  • LESCEAU
  • ÉLÉMENTAIRE
  • L'HORIZON
  • LES ENFERS
  • LES CULTES
  • MORTELLE
  • LES FAUCHEURS
  • LES CAVALIERS

Synopsis

GAGNANTE DU PRIX DES LECTEURS : PRIX PRÉFÉRÉS DES LECTEURS

Kara Nightingale a saisi et lorsque sa vie tranquille est soudaine bouleversée. Elle
meurt, pour se réveiller dans un nouveau monde étrange, débutante au sein de la
Gardiens de la Légion des Anges. Kara est alors propulsée dans un monde surnaturel,
où les singes sont aux commandes des ascenseurs, où les oracles se déplacent en
équilibre sur des boules en cristal géantes, et où les démons se nourrissent des âmes des mortels.

Avec l'aide de son maître instructeur et ami, David, Kara s'engage dans l'aventure
qui va changer sa vie à jamais...

Lire l'échantillon

« Attends-moi ! » Kara remontait à petites foulées la
rue Saint-Paul. Elle pressait son téléphone contre son oreille d'une main
moite. « J'arrive dans deux minutes ! »

Ses ballerines noires frappaient les pavés alors qu'elle
évitait les voitures qui arrivaient en sens inverse. Elle bondit sur le
trottoir et s'élança à travers la foule. Son carton à dessins se balançait à
côté d'elle.

« Je n'arrive pas à croire que tu ne sois pas encore
là », dit la voix de l'autre côté de la ligne. « Il a fallu que tu
choisies aujourd'hui pour être en retard. »

« D'accord, d'accord ! Je suis déjà assez
stressée comme ça pour la présentation. On ne peut pas dire que tu m'aides, Mat. »

Un rire lui parvint à travers l'écouteur. « Tout ce
que je dis... c'est que c'est censé être le jour le plus important de ta vie.
Et tu es en retard, Mademoiselle Nightingale . »

« C'est bon, j'avais compris — MAMAN. Mon abruti de réveil ne s'est pas
avance ! » Kara courait dans la rue animée. Sa longue chevelure
brune rebondissait contre son dos. Des odeurs de graisse et de bière échappées
des bars parvenaient à ses narines. Son cœur cogniait dans sa poitrine. Elle
savait que si elle ratait la présentation, ses espoirs de toucher une bourse
s'envoleraient. Elle n'avait pas d'argent de côté pour l'université. C'était sa
seule chance.

Par-dessus les têtes des passants, Kara parvint enfin à
distinguer l'enseigne, Une Galerie . Fr
élégantes lettres épaisses peintes en noir, le nom était suspendu au-dessus des
majestueuses portes vitrées de la galerie d'art. Elle pouvait apercevoir les
silhouettes des gens massés à l'intérieur. Sa poitrine est serrée. Elle n'était
plus qu'à un pâté de maisons.

« Tu
sais, la présentation ne va pas t'attendre. »

« Je te jure que je vais te botter les fesses en
arrivant ! » grogna Kara dans le téléphone.

Elle avait envie de descendre du trottoir et de courir le
longue du caniveau. Elle jeta un œil derrière elle pour évaluer la circulation.

Son cœur manqua alors un battement.

À seulement quelques bâtiments, un homme se tenait
immobile, indifférent à la marée humaine qui affluait tout autour de lui. Il la
regardait la fixation. Ses cheveux blancs ressortaient sur son costume gris foncé.
Kara fronça les sourcils.

Ses yeux sont noirs ,
pensa-t-elle.

Un frisson lui parcourut l'échine. L'homme se fondit dans
la foule et s'évanouit, comme s'il n'avait été qu'une simple illusion
d'optique. Kara sentit la chaise de poule lui remonter dans la nue.

« Je crois que quelqu'un me suit », dit Kara au
téléphone après quelques secondes.

« Tu
comme toujours l'impression d'être suivi. »

" Non ! Je suis sérieux ! Je te jure — cet
homme me suit — une espèce de psychopathe aux cheveux blancs. Je — je crois que
je l'ai déjà vu quelque part. Ou en tout cas c'est ma mère qui — »

« On sait bien que ta mère est parfois un peu folle.
Sans vouloir t'offenser, j'adore ta maman, mais depuis qu'on a cinq ans elle
voit des gens invisibles et elle leur parle. J'ai l'impression que ça est désactivé
sur toi. »

« Écoute. J'étais avec ma mère hier dans la rue Sainte Catherine,
et elle m'a dit que quelqu'un nous suivrait. Et si c'était le même homme ? Elle
n'est peut-être pas aussi folle que tout le monde le prétend. » Elle se
exigeait s'il n'y avait pas un fond de vérité dans les visions de sa mère. Elle
l'adorait et s'en voulait parfois terriblement de penser que sa mère pouvait
être folle à lier.

Mat éclata de rire. « Tu es sérieux ? C'est déjà
assez grave que ta mère voie des esprits et des démons. Si tu t'y mets toi
aussi sur va devoir t'enfermer. »

« Je vous remercie pour cette marque de confiance. Tu
me rappelle pourquoi tu es mon meilleur ami déjà ? » Kara décision de
laisser tomber le sujet. Elle se concentre sur l'enseigne de la galerie tout en
actuel. « C'est bon — je te vois maintenant. »

Mat était adossé sur le mur de briques à l'extérieur de
la galerie. Sa tête était tournée en direction des portes vitrées. Il retirera la
cigarette de ses lèvres et expira la fumée dans son téléphone. « Je crois
que ça commence. Dépêchez-vous ! »

Kara sentait que ses joues étaient en feu. Les pulsations
de son cœur battait dans ses oreilles et assourdissait les bruits
environnements. Elle prend une inspiration profonde, en espérant calmer les
palpitations dans son ventre, et piqua un sprint en arrivant sur le boulevard
Saint-Laurent. Son téléphone portable lui glisse des mains, et alla heurter la
chaussée.

« Zut ! » Kara s'accropit pour le
récupérer.

Elle perçut alors un léger mouvement dans le coin de son œil.

" Attention ! » hurla-t-on. Elle se
redressa et fit volte-face.

Un bus de ville arrivait en trombe sur elle. Elle le
fixa, pétrifiée. Le bus continue.

EEEEEEEEEEEEEEEEEE
!

On tend un soutien-gorge vers elle. L'espace d'une fraction de
seconde elle ne vit plus que deux phares monstrueux.

Puis elle fut percutée.

Treize tonnes de métal froid lui passèrent sur le corps.
Elle ne ressent aucune douleur. Elle ne ressent rien du tout.

Le noir complet se fit autour d'elle.

Quelques instants plus tard, Kara se trouvait dans un
ascenseur.

Elle fut d'abord aveuglée par des rayons de lumière
blanche. Elle cligna des yeux et se frotta les paupières. Elle serra la tête.
L'ascenseur était élégant — trois faces montrées faites de panneaux artisanaux
en bois de cerisier, ornés d'emblèmes aux ailes dorées. Une odeur de naphtaline
flottait dans l'air, comme dans le vieux placard poussiéreux de sa grand-mère.
Lorsque sa vue retrouva toute son acuité, elle se rend compte qu'elle n'était
pas seul.

Sur une chaise en bois, face au tableau de commande de
l'ascenseur, recouvert d'une fourrure noire et portant un bermuda vert d'où
dépassaient deux pieds calleux semblables à des mains — un singe était assis.

Il fit une pirouette sur son siège, enroula ses doigts
autour du dossier de sa chaise, ouvrez une bouche en forme de noix de coco et
dit — avec un accent britannique — « Bonjour, Mademoiselle. »

Kara en resta bouche bée, et elle dut ravir une envie difficilement
répressible de hurler. Plus elle fixait les yeux de la bête, plus elle sentait
la terreur monter en elle.

Son visage imberbe se plissa en un rictus, le faisant
ressembler à une énorme noix. Sa tête carrée reposait directement sur de
puissantes épaules. Il leva son menton et toisa Kara. Ses yeux jaunes
l'hypnotisaient. Elle ne pouvait détacher son regard du sien.

Au bout d'une minute, Kara parvint à articuler
faiblement.

« S… salut toi, petit
monsieur-singe-qui-parle », dit-elle d'une voix rauque. " Commentaire
vas-tu ? »

Elle avait la gorge sèche. Elle essaie de déglutir, mais
elle ne réussit qu'à contracter les muscles de sa gorge.

« Il faudra que je pense à raconter ça à Mat
demain », se dit-elle à voix basse.

Le singe fronça les sourcils. Puis il grommela. «Je
ne suis pas un singe , Mademoiselle.
Je suis un chimpanzé ! Vous les mortels, tous les mêmes. Singe par-ci, singe
par-là. Et pourquoi ne pas me prendre pour un chien tant que vous y êtes ? » Un postillon atteint Kara en
pleine figure tandis que les mots s'échappaient de ses lèvres.

Kara a eu un haut-le-cœur en essuyant la salive de son
visage. Elle était d'un vert jaunâtre et avait la puanteur d'une mauvaise
gingivite.

« Ah…
Excuse-moi, péché — chimpanzé. »

Elle se frotta la main contre son jean. « Dégueu !
C'est vraiment moche — et tout collant ! »

Le chimpanzé lance à Kara un regard méprisant. « Chimpanzé Numéro 5M51, s'il vous
tresser. »

Il entreprit alors de se gratter le derrière et ne cessa
qu'en apercevant la mine de dégoût que faisait Kara.

« Dans un instant vous serez arrivée à
destination. » Là-dessus, il retourne à son tableau de commande — après
avoir ôté les mains de ses fesses.

Progressivement, Kara a commencé à se sentir un peu plus éveillée,
comme si elle sortait d'un long sommeil. La réalité revenait lentement à sa
conscience. Elle se mordit la lèvre inférieure tout en se forçant à réfléchir .

« Euh... Quelle destination ? Où allons-nous
? » demanda-t-elle.

Chimpanzé 5M51 tourne la tête et lui sourit, dévoilant
une rangée de dents jaunes toutes biscornues. Son regard plongea dans le sien.
« À l'Orientation, bien sûr. Niveau Un. »

« L'Orientation ? »

« Oui, tous les mortels qui sont passés de l'autre
côté doit se rendre à l'Orientation. C'est là que vous allez. » Chimpanzé
5M51 accrocha ses pieds aux rebords de la chaise et tendit un bras anormalement
long en direction du tableau de commande. Il désigne les boutons de cuivre.

Kara se pencha pour mieux voir. Sur le tableau elle a mis
lire :

1.Orientations

2. Opérations

3. Division des miracles

4. Salle des âmes

5. Département de la Défense

6. Conseil des ministres

7. Le Chef

« AÏE ! » s'écria Kara, « Hé — mais qu'est-ce
que — ? »

Chimpanzé 5M51 venait d'enlever une pellicule de peau
morte de la tête de Kara. Il la fit atterrir dans sa bouche et l'avala.
« Hmm... Désolé mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je reste un primate,
après tout. »

« Taré », marmonna Kara, agacée, tout en soi
frottant le cuir chevelu.

Une sensation d'angoisse monte peu à peu en elle. Elle
fixer le tableau. « Ça — ça n'a aucun sens. Je — je suis en train de rêver.
C'est un rêve ! »

Kara ferma les yeux et s'adossa, tremblante, contre le
mur de l'ascenseur. « Ça ne peut pas
être réel. C'est impossible ! Je dois
me réveiller maintenant ! »

« Vous
Vous êtes morte, Mademoiselle. »

Kara a ouvert les yeux. Le mot mort résonnait à ses oreilles. Le poids des paroles de l'animal
commençait à lui faire perdre pied. Elle lutte contre un sentiment oppressant
de panique.

« Je ne suis pas morte ! » siffla-t-elle.
« Je suis bien réel, espèce de stupide BABOUIN ! »

« — Chimpanzé ! » crache Chimpanzé 5M51. « Croyez
ce que vous voulez », dit-il en pertinent le menton. " Maïs
réfléchissez bien à ceci. Peut-être vous souvenir des événements qui ont
précédant votre arrivée dans cet ascenseur ? »

Kara s'embourba, tentant désespérément de se rappeler.
Des bribes d'éléments revenaient furtivement dans son cerveau : une
lumière blanche... du métal... l'obscurité...

Le bus.

Kara tomba à genoux. Le bus de ville l'avait renversé —
pulvérisée jusqu'à la moelle et écrasée comme une tomate. Et soudain elle se
souvint de quelque chose d'autre, quelque chose d'insensé. Ça lui revenait à
présent, comme un souvenir effacé qui se ravivait sous la forme d'une image
précis. La vision dansait devant ses yeux. Elle vit un bras tendu vers elle,
qui l'avait effleurée au moment de l'accident avec le bus.

Quelqu'un a essayé de me sauver ?

« Vous voyez ? Vous êtes morte », continue le
chimpanzé sur un ton neutre, dans lequel Kara perçut comme un soupçon d'amusement.

Elle appuie sur la main sur le côté gauche de sa poitrine.
Kara ne sentit aucun battement de cœur. Elle appuya plus bas sur sa cage
thoracique. Rien. Elle saisit son poignet. Pas de pouls. Pas de pulsation.
Absolument aucun mouvement.

« Vous voyez. Pas de battement. Pas de cœur — vous
êtes morte », répéta le chimpanzé. Elle éprouva l'envie de le frapper.

Mais avant d'avoir pu commencer à paniquer, elle fut
soudain déséquilibrée par l'arrêt brutal de l'ascenseur.

« Niveau Un. L'Orientation ! » annonce le
chimpanzé.

« Attend ! » Kara repoussa le mur de
l'ascenseur et s'avança en vacillant vers le chimpanzé. « Je ne comprends pas
pas. Qu'est-ce que l'Orientation ? »

Le doigt toujours sur le bouton, il tourne la tête.
« L'Orientation, c'est là où tous les nouveaux AG sont classés. »

Kara fixa bêtement les yeux jaunes de Chimpanzé 5M51.
« Qu'est-ce que ça veut dire AG ? »

« Ange Gardien. »

« Hein ? »

Kara entendit le glissement des portes qui s'ouvraient.
Un vague sourire monté aux lèvres du chimpanzé. Il leva le bras et la poussa
dans le dos —

Elle se retrouva projetée hors de l'ascenseur.

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