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Ombre et Lumière: La Collection Complète - Ebook (Édition française)

Ombre et Lumière: La Collection Complète - Ebook (Édition française)

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Découvrez le monde de la série Ombre et Lumière, une histoire paranormale et mystérieuse qui a captivé les lecteurs à travers le monde.

Le coffret contient les sept livres de la série.

 « La Proie de l’ombre est une histoire paranormale trépidante, qui vous tiendra éveillé jusque tard dans la nuit. Je l’ai dévoré, incapable de m’arrêter. » — Boundless Book Reviews

 On ne s’attend pas à être fauchée et à vivre dans un petit studio de la taille d’un placard à balai quand on est chasseuse d’élite comme moi. Mais figurez-vous que traquer les démons et les sang-mêlé n’est pas aussi reposant qu’un boulot tranquille de neuf à dix-sept heures avec toutes sortes d’avantages. Les horaires sont longs et la paye est franchement minable.

Je commençais à craindre de ne pas réussir à payer mon loyer du mois quand le Conseil, le groupe d’anges qui m’avait tourné le dos des années plus tôt, m’a proposé un emploi – un emploi lucratif.

Je pouvais les envoyer se faire voir ou accepter la mission. D’après vous, qu’est-ce que j’ai fait ? Je l’ai acceptée, évidemment.

Tout se serait déroulé à merveille si le Conseil ne m’avait pas forcée à travailler sur cette affaire avec Jax – un ange guerrier presque trop beau pour être vrai. Il s’avère que Jax n’en fait qu’à sa tête et qu’il semble déterminé à faire de ma vie un enfer, mais je suis coincée avec lui. Pour le moment.

La situation n’a cessé de se dégrader quand j’ai découvert que le démon que je traquais était en réalité un démon majeur. Et pour couronner le tout, il me traque, lui aussi. Génial.


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DESCRIPTION DES LIVRES:

  • La proie de l'ombre
  • Survivre aux ombres
  • Sombre destin
  • Le don de l’ombre
  • Ombre et damnation
  • L'ange des ombres
  • L’ombre d’un doute

Synopsis

On ne s’attend pas à être fauchée et à vivre dans un petit studio de la taille d’un placard à balai quand on est chasseuse d’élite comme moi. Mais figurez-vous que traquer les démons et les sang-mêlé n’est pas aussi reposant qu’un boulot tranquille de neuf à dix-sept heures avec toutes sortes d’avantages. Les horaires sont longs et la paye est franchement minable.

Je commençais à craindre de ne pas réussir à payer mon loyer du mois quand le Conseil, le groupe d’anges qui m’avait tourné le dos des années plus tôt, m’a proposé un emploi – un emploi lucratif.

Je pouvais les envoyer se faire voir ou accepter la mission. D’après vous, qu’est-ce que j’ai fait ? Je l’ai acceptée, évidemment.

Tout se serait déroulé à merveille si le Conseil ne m’avait pas forcée à travailler sur cette affaire avec Jax – un ange guerrier presque trop beau pour être vrai. Il s’avère que Jax n’en fait qu’à sa tête et qu’il semble déterminé à faire de ma vie un enfer, mais je suis coincée avec lui. Pour le moment.

La situation n’a cessé de se dégrader quand j’ai découvert que le démon que je traquais était en réalité un démon majeur. Et pour couronner le tout, il me traque, lui aussi. Génial.

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Le démon m’adressa un sourire séduisant. Il portait le costume d’un homme, un très bel homme d’ailleurs, à la mâchoire ciselée, au nez droit et à la coiffure parfaite. Ses lèvres se retroussèrent vers les yeux, illuminant tout son visage, celui d’un mannequin Armani. Pas étonnant qu’avec un tel visage, et qui plus est, vêtu d’un costume qui épousait des muscles saillants, il soit poursuivi par des femmes qui se bousculaient comme à des soldes chez BCBG.

Seulement, moi, je n’étais pas une femme ordinaire.

Ses yeux d’un noir charbon étaient comme un puits sans fond, promettant une agonie éternelle et je sentis mon corps parcouru par la colère. Bon Dieu, que je détestais les démons ! Surtout ceux qui abusaient et se nourrissaient d’âmes humaines. Cela faisait deux jours que je le pourchassais, en suivant la piste mortelle des femmes célibataires qu’il laissait derrière lui. On retrouvait toutes ses victimes nues sur des lits d’hôtel sans aucun signe de lutte ni d’indication quant à la façon dont elles étaient mortes. Toutes arboraient le même sourire étrange, un sourire de pur bonheur. Seulement, d’un seul regard jeté à leur corps, leur peau émaciée sans aucun écho d’énergie vitale, je savais ce qui les avait tuées et ce qu’il leur avait pris – leur âme.

On avait affaire à un incube. Ce démon sexuel avait le pouvoir d’attirer les femmes dans son lit en leur promettant de leur donner du plaisir à l’infini, mais elles finissaient mortes, leur âme ravie.

La police de New York cherchait un tueur en série – un être humain – et c’était sa première erreur. Mais la plupart des gens ignoraient quels dangers rôdaient la nuit, les démons et les monstres qui rampaient pour se nourrir dans notre monde à travers le Voile depuis les Enfers. 

Je sentis les poils de ma nuque se hérisser. Il essayait de me jeter un sort. Je sentis sa magie démoniaque s’enrouler autour de ma colonne vertébrale, chaude, invitante, caressante comme les mains d’un homme sur ma peau. Mon visage resta impassible malgré la colère qui brûlait en moi, qui invoquait le feu.

Pour moi, chasseresse, poursuivre et exterminer les démons, ainsi que toute autre créature étrange dans la nuit, c’était mon boulot habituel. Il fallait bien une créature pour en attraper une autre.

J’avais été embauchée par le Père Thomas, l’un des prêtres de Thornville, pour ce travail précis. Le Père Thomas était un Templier des temps modernes, qui livrait une guerre secrète contre les ennemis de l’Église – les démons et les sang-mêlé –, ce que l’Église cachait au public.

Tuer cet incube à l’intérieur du bar n’était pas la meilleure des idées. Il me fallait un coin sombre, un coin tranquille.

Je souris à la créature. Le démon me fit un clin d’œil tout en s’éloignant du bar et se dirigea vers la porte, une grâce séduisante et confiante émanant de chacun de ses gestes. Puis il quitta Le Poney noir, le pub irlandais.

Il était arrogant et voulait que je le suive. Qu’il ait découvert qui j’étais ou pas, cela n’avait aucune importance. J’avalai mon reste de gin-tonic et le suivis.

Les rues étaient plus calmes que d’habitude pour un vendredi soir. Mes bottes résonnaient sur le trottoir tandis que je suivais le démon. Il jeta un regard par-dessus son épaule, un sourcil levé, et sourit avec confiance en me voyant. Je serrai les mâchoires sans m’arrêter.

Le démon m’amena droit à un petit bâtiment délabré aux murs extérieurs couverts de graffiti, situé à seulement un pâté de maisons du pub. Pratique. Mon regard s’attarda sur le néon rouge clignotant qui indiquait Motel des Charmes. Nom d’un mistigri ! Il m’amenait au motel. Le prêtre ne me payait pas assez pour ces conneries.

Pathétique, me dis-je en voyant le motel minable. J’étais bien trop douée pour ce boulot, mais j’avais besoin d’argent.

Le numéro sept était écrit au pochoir noir au-dessus de la porte. Le démon sortit une clé, déverrouilla la porte et entra.

Il la laissa ouverte, m’invitant en silence à entrer. J’hésitai et le regardai traverser la pièce et se placer à côté du lit. Il enleva sa veste et se tint face à moi, ses muscles de forme humaine pointant sous la chemise évasée. Non mais quel prétentieux !

Tout sourire, j’entrai et refermai derrière moi. Pas la peine d’alarmer les voisins. Debout dans la pièce exiguë, je balayai du regard la chambre de motel typique – un lit double, un dessus-de-lit rayé beige et gris avec oreillers et rideaux assortis et, cachée vers le fond, une seule porte, la salle de bain probablement.

Ça empestait le tabac froid et le musc. Mes instincts de prédatrice s’éveillèrent alors que je sentais un autre fourmillement de magie démoniaque qui me tirait sur la peau.

Il se délesta de sa chemise sans aucun effort et la lança sur la chaise toute proche.

— Viens te coucher, ma chérie. Laisse-moi te donner du plaisir comme tu n’en as jamais rêvé. Je sais ce que tu veux. Ce que toutes les femmes veulent. Je peux te le donner.

Sa voix était basse, enjôleuse, semblable au susurrement d’un amant. J’eus envie de vomir.

— Ça m’étonnerait.

Je savais que je devais jouer le jeu, mais c’était plus fort que moi. J’avais toujours détesté les hommes beaux et trop confiants, qui pensaient pouvoir attirer les femmes dans leur lit d’un simple sourire, un repas bon marché et beaucoup de vin.

Le sourire du démon s’effaça juste un peu et il me fixa de ses yeux noirs.

— Tu as peur ? Il ne faut pas. Tu n’as pas à avoir peur. Je te le promets. Détends-toi.

Il traversa la pièce, réduisant la distance entre nous.

De près maintenant, je pouvais sentir le mélange de soufre et de musc. Il était grand, plus grand que je m’y attendais, mais je pouvais gérer ça.

Il se passa la langue sur les lèvres et baissa la tête. Je sentis la même pulsion de magie démoniaque qui émanait de lui, m’envoyant des vrilles de plaisir. Je souris alors que la magie fit une dernière pulsation et se dissipa, comme toute magie et sorts démoniaques dirigés vers moi.

Il leva la tête. Je vis passer un éclair d’agacement dans son regard, puis de révélation lorsqu’il se rendit compte que sa magie n’avait aucun effet.

— Toi ! dit-il, les yeux noirs grands ouverts. J’ai entendu parler de toi. La chasseresse solitaire… l’ange incarné…

Je lui fis mon plus beau sourire.

— Eh oui ! C’est moi.

Je dégainai ma lame des âmes de mon ceinturon. C’étaient les anges qui nous donnaient les épées angéliques, forgées dans du métal céleste et de la lumière, dures comme des diamants. J’attaquais le démon, mais il fit un saut en arrière, glissant près de moi comme une ombre, la pointe manquant de peu sa poitrine.

Je jurai en le ratant et je trébuchai en avant. Il était plus rapide que je ne l’avais anticipé. Il se déplaçait comme une cape dans le vent, noir comme la mort et tout aussi furtif.

Je pouvais voir sa forme véritable, maintenant qu’il devait concentrer toute sa magie à survivre et qu’un déguisement humain exigeait trop d’énergie. Sa splendeur disparue, il était nu avec une forme humaine, mais courbé, avec de longs bras touchant le sol et se terminant en griffes et les pieds fourchus. Sa peau était marquée de plaies et de blessures suppurantes remplies de pus jaunâtre. Son regard noir, assoiffé de sang, brûlait de haine. Son visage buriné aux traits inhumains se rapprochait de celui d’un grand lézard, éclairé par la lumière tamisée de la chambre du motel. Il empestait la mort et l’air était chargé d’une odeur de charogne.  

— Nom d’un mistigri ! fis-je en secouant la tête. Si seulement les femmes pouvaient te sentir et te voir comme tu es vraiment, il n’y aurait aucune chance qu’elles couchent avec toi. Tu es un vilain fils de…

Il propulsa sur moi sa magie froide puissamment démoniaque, mais je ne lui laissai pas le temps de finir.

D’un mouvement fluide, je me baissai puis me relevai en tournoyant, la pointe de mon épée sifflant dans l’air. Le démon fut projeté vers l’arrière et s’écrasa contre le mur. Il s’élança à nouveau en hurlant une fois hors de portée de mon épée. Il me frappa dans le dos et m’envoya m’écrouler sur le lit, dont le cadre éclata sous la force brutale du choc, et le matelas tomba sur le sol avec nous. Je me retournai juste au moment où le démon se tenait au-dessus de moi. 

Il hurla en m’attaquant à nouveau. De la bave jaune dégoulinait de sa bouche. Les yeux me piquaient à cause de la puanteur de pourri et de soufre.

— Comment oses-tu déranger mon festin ? rugit une voix composée de nombreuses autres, mêlées aux lamentations des démons et aux pleurs des mourants. Je vais me régaler de ton âme, sale garce !

Ses mâchoires attrapèrent la manche de ma veste et déchirèrent ma chair de leurs dents pointues. Je poussai un juron lorsqu’une douleur fulgurante me traversa le bras. De la glace brûlante parcourut mes veines – le poison du démon – et je sentis les muscles de mon bras se crisper puis s’engourdir.

— Nom d’un mistigri !

On savait que les incubes utilisaient leur venin pour paralyser totalement leurs victimes si leur charme ne marchait pas. Ce n’était pas près de m’arriver.  

Je lançai une jambe et ma botte vibra lorsqu’elle rencontra son genou. Le démon recula en chancelant, mais se rua à nouveau sur moi, en un éclair.

Je le poignardai. Du sang noir gicla, mais il était trop rapide. Le coup ricocha et il s’en prit de nouveau à mon bras. Mes yeux s’emplirent de larmes. Ce dégueulasse allait me bouffer le bras si je ne l’arrêtais pas.

Je ressentis une bouffée de colère paniquée alors que je lui enfonçais mon épée dans le flanc et l’y tournais. Un cri plaintif retentit, le démon me lâcha et chancela à reculons, tout en sifflant et en crachant. Du sang noir ressortait de l’entaille sur son flanc tandis qu’il s’agitait, parlant dans l’ancienne langue des démons.

— Mon dialecte démoniaque est un peu rouillé, dis-je tout en recrachant un peu de son sang. Mais je pense que tu viens de me traiter d’un très vilain nom, je me trompe ?

Je fronçai les sourcils en voyant ma manche déchirée.

— Crotte ! Regarde ce que tu as fait ! C’était ma seule bonne veste. Je ne peux pas m’en acheter une autre, même avec la paye de ce boulot infect.

L’incube tourna la tête vers moi très lentement. Bon Dieu, il était vraiment furieux.

Il me sauta dessus et fondit sur moi, juste un flou de noir et d’ombre. Avant que je puisse l’arrêter, nous heurtâmes le mur avec une force effroyable. L’effet de la douleur me coupa la respiration et je sentis ma lame des âmes m’échapper. Une pluie de fragments de bois et de plâtre explosa dans l’air, me tombant sur les cheveux. La poussière m’aveugla momentanément. J’étais coincée contre le mur, incapable de bouger.

Le démon hurla de rire et son haleine chaude m’assaillit lorsqu’il parla.

— Je vais arracher lentement la peau de tes os jusqu’à ce que tu demandes grâce, que tu appelles ta maman en pleurant… et puis, j’aspirerai ton âme comme de l’eau, avec une paille.

Il pressa son corps contre le mien. Je criai  tout en donnant des coups de pied et en luttant pour m’échapper. Par tous les mistigris, je n’allais pas finir l’âme sucée par cet incube qui avait bien besoin d’une douche.

Il m’attrapa par les cheveux, me coinçant la tête contre le mur tout en me léchant le visage.

J’eus un haut-le-cœur et mes yeux larmoyèrent à la puanteur de viande pourrie.

— Va te faire foutre !

Il me frappa dans le côté, me coupant le souffle.

— Avec plaisir.

Je sentis que le démon allait m’attaquer au cou avant même qu’il ne bouge. Je criai, paniquée, alors qu’un rire guttural me résonnait dans les oreilles. Il mit ses mains autour de mon cou et commença à serrer.

Le sang me monta au visage. Je ne pouvais plus respirer. Mais où était donc ma lame des âmes ?

Il n’y avait qu’une chose à faire quand on était sur le point de se faire sucer l’âme par un incube et que l’on n’avait pas de lame sous la main : c’était de frapper là où ça faisait mal.

Je levai le genou avec autant de force que possible et je le frappai en plein dans l’entre-jambes – enfin, ce que je pensais être son entre-jambes. Victoire ! L’incube hurla de douleur et tomba sur le sol, replié sur lui-même.

C’était un mec, après tout. Même un démon avait ses faiblesses.

Je saisis ma lame des âmes tombée sur le tapis orange taché et sentis l’excitation me gagner. Le combat n’allait pas finir si tôt. J’allais danser avec ce démon un peu plus longtemps et libérer la rage qui m’habitait.

— Plus jamais tu ne feras de mal à une femme, sale démon.

Il partit d’un rire séducteur.

— Qui a dit que tu pourrais me tuer ?

Il se redressa de toute sa taille.

— Moi, je viens de le faire.

D’un coup de poignet, je fis voler mon épée qui alla se ficher directement dans son œil droit.

L’incube explosa en flammes. Il émit un cri horrible tout en s’agitant dans la pièce ; sa bouche était grande ouverte et ses dents craquaient alors que les flammes l’enveloppaient. Son hurlement me fit froid dans le dos. Penché en avant, il chancela vers moi, toujours en feu, et je reculai.

— Je sais qui tu es, cria-t-il, pointant vers moi une main en flammes. Je le sais ! Et ils le savent aussi. Ils le savent tous ! Et ils te trouveront ! La mort est plus proche que tu ne le crois ! Je reviendrai…

Le démon éclata dans un nuage de cendres grises. Je n’attendis même pas qu’elles retombent pour traverser la poussière qui se déposait et aller chercher mon épée. Je la nettoyai à l’un des rideaux. Évidemment, quelqu’un allait bien remarquer quelque chose avec un trou dans le mur, le lit cassé et le tas de cendres qui ne tarderait pas à recouvrir toute la pièce.

Ma lame des âmes brillait. Je pouvais voir s’y refléter mon visage mince, encadré de longs cheveux bruns tout emmêlés. Nom d’un mistigri, j’étais dans un de ces états ! J’avais besoin d’une bonne douche. Avec un grognement, je replaçai mon épée à ma taille.

— Beau travail, dit alors une voix derrière moi.

Je tressaillis et me retournai brusquement.

Il y avait un homme à la porte et je ne l’avais pas entendu arriver.

 

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